Le rachat de crédit permet de regrouper l’ensemble des dettes d’un emprunteur pour ne payer qu’une seule mensualité. Ainsi, cette formule aide à alléger les charges des foyers particulièrement endettés. Les interdits bancaires se retrouvent toutefois dans une situation délicate en raison de leurs profils à risque. Ils doivent donc tenir compte de cette particularité pour connaître leurs meilleures options.
Qui prête de l’argent à un interdit bancaire ?
Les prêts personnels restent envisageables avant d’adopter le rachat de crédit auto pour interdit bancaire. Il suffit de choisir les bons interlocuteurs pour ce type de démarche. En effet, certains créanciers acceptent les emprunteurs figurant sur le FICP (Fichier des incidents de paiement) ou le FCC (Fichier central des chèques impayés).
Pour rappel, la Banque de France (BdF) a créé ces différents registres pour recenser les clients reconnus comme non solvables. Il s’agit ainsi d’une manière efficace pour prévenir les organismes de crédit des risques associés à ces consommateurs. Ces listes permettent d’ailleurs au banquier de vérifier la solvabilité d’un particulier avant d’octroyer un crédit ou d’ouvrir un nouveau compte.
Néanmoins, tous les établissements financiers n’appliquent pas la même politique à l’encontre des interdits bancaires. Il existe également quelques prêteurs spécialisés dans les profils fichés à la BdF. La Banque Postale, par exemple, a développé des offres spécifiques pour les interdits bancaires. Cependant, ces acteurs sont relativement rares. De plus, cette option ne garantit pas l’obtention de crédit.
Outre les organismes financiers traditionnels, l’interdit bancaire peut aussi se tourner vers des alternatives comme les microcrédits sociaux. De tels prêts sont notamment disponibles au niveau des municipalités, des collectivités territoriales et de la Croix Rouge. La CAF propose également des crédits aux allocataires fichés. Toutefois, l’attente est souvent longue, vu le nombre de dossiers traités.
Comment faire un crédit auto quand on est interdit bancaire ?
En général, les particuliers préfèrent le prêt à la consommation au rachat de crédit auto pour interdit bancaire. Ce nouveau contrat permet en effet de changer de banque pour effectuer l’emprunt. Cependant, les chances de succès restent assez faibles pour ce type de profil. De plus, l’obtention du crédit dépend de l’établissement financier approché et de la capacité de négociation de la personne concernée.
Malgré l’interdiction bancaire, le demandeur peut réussir à réaliser un rachat de crédit auto avec de bons arguments. L’organisme prêteur est notamment susceptible de donner une réponse favorable en mesurant l’importance de la voiture pour son quotidien (travail, absence de transports, etc.). Il doit aussi fournir des justificatifs montrant l’amélioration de sa situation financière.
Le plus souvent, les établissements bancaires sont sensibles aux CDI et aux revenus fixes. Ces atouts peuvent donc être mis en avant dans la demande de crédit. Le souscripteur peut aussi améliorer ses chances en recourant à un garant ou à un co-emprunteur. Cette personne permettra de continuer le crédit et sera incluse dans le contrat de prêt à travers la clause de solidarité.
Les propriétaires, pour leur part, ont la possibilité d’effectuer une hypothèque sur leur logement. Cependant, cette solution est déconseillée, si elle est déjà utilisée sur des prêts en cours. Enfin, certaines concessions proposent aussi des formules de crédit auto. Toutefois, ces offres se résument souvent à des formes de facilité de paiement avec des coûts réels élevés.
Comment faire un rachat de crédit auto quand on est interdit bancaire ?
La prudence est de mise avant d’effectuer une opération de rachat de crédit auto pour interdit bancaire. En effet, certains courtiers semblent proposer des offres très avantageuses qui se soldent finalement par une escroquerie. Il est donc impératif de réaliser un comparatif avant d’opter pour une formule donnée. De plus, de nombreux sites spécialisés proposent des simulateurs pour ce type de solution financière.
Le rachat de crédit représente une opération risquée pour les organismes financiers surtout face à une interdiction bancaire. Ils se proposent, dans ce cas, de racheter l’ensemble des dettes de clients déjà fichés à la BdF. Ces acteurs ont donc besoin d’étudier minutieusement chaque dossier avant d’accepter le regroupement de crédit.
Ainsi, le demandeur doit fournir des documents permettant d’établir son profil sur différents plans :
- État civil ;
- Source de revenus ;
- Crédits (crédit immobilier, prêts à la consommation, crédits personnels…) ;
- Situation financière globale (bulletins de salaire, relevés de crédit récents…).
Le plus souvent, les interdits bancaires sont pénalisés en matière de frais de dossier et de taux d’intérêt. Les propriétaires sont néanmoins priorisés grâce à la garantie hypothécaire. En effet, le bien immobilier permettra de rembourser l’établissement prêteur en cas de défaut de paiement.
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Évaluez vos possibilités de rachat de crédit avec un simulateur
Si vous êtes interdit bancaire ou proche de le devenir, il est évident que la situation est plutôt compliquée. Comme nous le disions également, la voiture est un élément souvent indispensable pour retrouver un emploi. Si vous avez besoin de vous en racheter une, même d’occasion, il est fort probable que vous sollicitiez les banques pour obtenir un credit auto.
Avant de les contacter, vous devez savoir que le taux d’endettement a été modifié au début de l’année 2021. En effet, il a été augmenté à 35 %. Cela peut donc vous être favorable, si vous n’aviez pas eu l’information.
Autre chose, nous vous conseillons d’utiliser un simulateur en ligne. Cela vous permettra de calculer ce fameux taux d’endettement, mais aussi de savoir ce que vous pouvez espérer au niveau d’un emprunt. Vous pourrez alors vous appuyer sur les ressources des sites comparateurs, afin de trouver les meilleures propositions.
Si malgré cela, vous ne trouvez rien de concluant, il reste une dernière solution : vous pouvez faire appel à un courtier en assurance. Il pourra tenter de négocier directement auprès des organismes créanciers pour défendre votre dossier.